• il est né, le cruel enfant qui fera mourir ses parents

     à moins que ce ne soit le contraire...

    je préfère choisir l'heure de ma mort avant que la mort ne me choisisse...

     

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  • Accoudée au comptoir, je m'enfile conciencieusement toutes les peanuts en comptant les calories : 1,2,3,4,1,2,3,4, hep s'il-vous-plaît un baby coke.

     Tiens, voici M. Allard (Allard la Poire pour  les intimes). C'est un grand escogriffe barbu au dos voûté.

     Il a l'air triste et blasé quand il joue l'oeil éteint les mêmes rengaines à la demande des clients.

    En face, sur la petite estrade, les femmes ont sorti leur plus beaux atours, ça brille, poitrines en avant, brushings, ongles laqués, bouches écarlates. Elles rient et espèrent... Les hommes sont des sardines alignées au comptoir, maladroits dans leurs chemises fraiches, rasés de près, arrosés de senteurs à te faire tourner de l'oeil , pour se donner une contenance ou du courage, ils boivent... beaucoup. Eux aussi, ils espèrent. Les regards se croisent.

    Et moi, j'assiste à cette tragi-comédie, cette partie truquée et amère où l'on se met en jeu. Bien sûr, l'homme n'est pas fait pour vivre seul.  Mais pourquoi faut-il donc parquer les humains par âge, par catégorie sociale, par lieu, par sexe. Tout ça manque terriblement de fantaisie, de liberté. Quel ennui !

    Que chacun se tienne prêt car l'aventure est au coin de la rue !

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  • Cher Laurent,

     Il y a une chose que je ne comprends pas chez toi :

    tu fais de la téléréalité ton fond de commerce avec caricatures et parodies.

    puis tu invites sur ton plateau les "vedettes" de ces shows médiatiques.

    Tu leur fais de la pub, tu es gentil avec eux, tu leur trouves même du talent,

    Serais-tu un faux méchant, un vrai gentil ou un faux-jeton ?

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  • Chère tante Vénice,

    Je t'écris cette lettre car je sais que tu ne pourras pas la lire

    depuis ta maison de retraite.

    Je regrette que tu ne m'invites pas à venir te voir à Nice.

    Ah... si tu pouvais être comme ces gentilles mamies des romans d'Agatha Christie qui dégustent des muffins , sirotent du thé, tout en couvant du regard leur tendre progéniture.

    Mais non ! tant pis pour toi ! Tu continueras tes sempiternelles parties de bridge en compagnie de tes vieux cons râleurs et radoteurs.

    Sache que moi, je t'aurais fais rire à perdre ton dentier, je t'aurais appris à regarder les palmiers à l'envers tout en aspirant du champagne par une narine, on aurait rebaptisé la Promenade des Anglais en Promenade des Cinglés.

    Tu vieillis mal, ma chère.

    Il ne s'agit pas de vivre éternellement et de mourir à petit feu.

    Fais du reste de ta vie un feu de joie et pars en apothéose, le sourire au bout des lèvres.

    Je t'embrasse quand même, vieille garce va !

    Ta Seana

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