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Je marchais sans bruit
Je marchais sans bruit et les oiseaux me voyaient arriver. Ils me regardaient.
Parfois, ils ne s’envolaient pas.
Je marchais d’un pas régulier, bien droite,
prenant soin de ne pas passer trop près d’eux si le terrain le permettait.
Je faisais mine de ne pas les voir
et au fond de moi, s’élevait dans mon cœur, le sentiment chaud et palpitant d’être des leurs…
Je faisais partie de ce grand Tout qu’on appelle l’Univers.
Et je pensais aux temps lointains où les hommes et les bêtes savaient vivre ensemble...
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