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Je t’ai rencontrée par hasard,
j’ai ouvert un livre « Archives du Nord »,
j’ai réalisé à quel point j’étais en accord
avec toi
mais tu étais déjà partie…
puis j’ai lu encore « Souvenirs pieux », « Le labyrinthe du monde », « Mémoires d’Hadrien »
Toi la fille des Flandres
Exilée sur ton île,
sans patrie,
ton univers, c’est la terre
Les terriens, notre cauchemar
Toi la fille cosmique,
Tu portes l’Univers en toi
Chaque mot, chaque phrase
Révèle ta profondeur
Tu aimes la beauté
Et moi j’aime ta beauté
J’aimerais toquer à ta porte
de Petite Plaisance,
Tu m’offrirais un thé
Et l’on aurait tant de choses à se raconter,
Je te parlerais de Bonne Mamie
que tu as connue à Lille,
du Mont Noir et du parc, de la côte belge,
des oiseaux puis des baleines,
des petits riens de la vie, un martin pêcheur qui passe
et ça c'est le bonheur,
peut-être même que Grace aurait fait une tarte aux pommes,
si elle m’avait un peu à la bonne…
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Le Chan - méditation est magique, c'est un miel sur les plaies pour nous tous :
"Je souhaite, en me réveillant,
que tous les êtres vivants puissent acquérir l'éveil de la sagesse
et chérissent la vie sous toutes ses formes..."
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Assise sur un banc,
je vis sur une barque des bécasseaux tournepierre à collier
5 personnes les regardaient évoluer
puis 2 autres personnes, claquaient dans leurs mains,
les chassant par leur bruit
alors je me rappelais ces 2 hommes en kayak,
ils fonçaient sur un cygne pour le faire s’envoler
ces hommes qui ne réfléchissent pas, si bêtes,
et ceux-là sur la plage d’Audresselles,
face à un phoque,
peut-être pour l’unique fois de leur vie
ils excitaient leur chien à aller dans l’eau
Je ressens la bêtise des hommes,
avec leur arrogance, ils méprisent la vie
moi, je ralentis, je m’écarte, sans bruit
quel plaisir, de les regarder vivre
sans eux, je suis seule et sans vie
je le sens d’autant plus,
que j’ai passé toute ma jeunesse,
dans les cités, les villes,
j’avais sous les pieds, le goudron fumant,
l’asphalte huileux, des kilomètres et des kilomètres
de bandeau noir, des immeubles, des maisons,
des friches à ronces, des zones industrielles, des malheureux platanes, si peu d’oiseaux,
la pluie, le vent, souvent
les fumées d’usine, toujours
C’était mon quotidien
Maintenant je vis près de la Nature,
C’est là ma vraie nature
Et mes yeux ont toujours soif
De vert et de bleu,
J’en veux toujours plus
Tandis que la Nature rétrécit
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Issue d'une foule d'êtres avant nous,
sommes-nous différents ?
Pourquoi ce poids sur les épaules,
depuis si longtemps...
Est-il possible d'être heureux ?
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Depuis que l'homme est sur Terre,
Partout, on la supprime,
Rien n'y échappe,
L'eau, l'air, la terre, les animaux, les humains : empoisonnés, détruits
Pourtant, cette beauté n'a pas de prix,
la vie... la plus infime
est une merveille de complexité, d'ingéniosité
qu'on devrait respecter
en me baignant l'autre fois, j'ai vu un martin pêcheur qui volait à deux mètres autour de moi,
seule ma tête sortait de l'eau, c'était un pur moment de bonheur, un cadeau de la vie,
comme j'aimerais que dans quelques années, il ne disparaisse pas, lui aussi,
petite victime silencieuse de notre mode de vie assassin,
gaspilleur, profiteur sans limite
la Terre n'est pas à nous, nous en faisons partie
mais un jour, elle deviendra invivable
et ce sera trop tard,
Je rêve de voir les baleines et les dauphins dans l'océan...
mon esprit m'appartient encore,
dernière parcelle de liberté peut-être
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